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mercredi 10 septembre 2014

L'Indre, 7 Thermidor An VIII . Chapitre 7.

La création en 2013 du spectacle historique nocturne : « Mademoiselle de La Motte- l'Insoumise », par la troupe Festi'Velles, dont le scénario se déroule en 1589, au sein d'une illustre famille aristocratique du village, les « de Boisé de Courcenay », a suscité un intérêt pour la connaissance et la promotion du patrimoine historique et culturel de Velles.

L'ouverture de l'« Atelier Histoire » répond à cette demande. L'objectif est d'animer quotidiennement ce blog par la publication d'articles dont la lecture permet la découverte d'un passé enfoui du village.

La consultation des archives à travers Gallica, site numérique de la B.N.F. (Bibliothèque Nationale de France) nous a permis de découvrir un document exceptionnel, dans la connaissance de l'environnement départemental de notre village.

Il s'agit d'un « Mémoire sur l'état du Département de l'Indre, adopté par le Conseil Général de ce Département, dans sa séance du 7 Thermidor an VIII, et faisant la première partie du Rapport du Citoyen Grètrè, l'un de ses membres.

Nous publions ce mémoire sous forme de feuilleton. Ce chapitre 7 aborde l'exploitation de la laine. On peut y lire ceci : 

"Ce sol naturellement sec, ne fournit aucune de ces grandes prairies ni de ces gras pâturages qui ne se rencontrent que dans les vallées et sur les bords des rivières.


Ce ne serait même point ces sortes de pacages qui seraient les plus utiles . Il ne faut pour la nourriture du mouton, qu'une herbe fine qui ne lui fournisse point un aliment aussi substantiel que celui qu'on lui fait prendre pour le pousser à la graisse.

Pour procurer cet aliment léger en quantité suffisante, il a fallu conserver de grands espaces de terres et de là, l'obligation de laisser reposer les terres, trois, quatre et jusqu'à cinq années. 

Afin qu'elles puissent offrir cette espèce de prairie naturelle, ce qui d'ailleurs s'accordait avec le système général d'agriculture de la France, fondé sur la nécessité d'un repos dont la durée devait être proportionnée à la qualité du terrain.

Convaincus que la multitude des bêtes à laine faisait la richesse d'un domaine, les propriétaires ont jugé qu'il était avantageux d'en réunir le plus qu'il serait possible dans le même domaine.

Et de là, l'usage d'affecter une grande quantité de terres à ces métairies. Quelques unes en exploitent jusqu'à 2000 arpents, d'autres de 5 à 600, aucune n'en a moins de 200.

Cette division est une des causes du défaut de population . Car l'espace de terre qu'un domaine de champagne exploite avec quatorze ou quinze personnes, serait ailleurs divisé en cinq ou six métairies qui toutes deviendraient le berceau de familles plus ou moins nombreuses".

Retrouvez la liste complète des articles publiés sur le blog, par date, par thème : « Bibliothèque du Blog » dans la rubrique « liens » en haut à droite.






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