1854. Le chemin de fer transversal dans l'Indre. Chapitre 25.

L'Atelier histoire de Festi'Velles a pour objectif de faire partager le riche patrimoine du Village, en publiant régulièrement sur ce blog des articles puisés dans les différentes archives locales et départementales.

Les sujets abordés sont variés et permettent de mieux comprendre la vie locale au cours des siècles.

La consultation, à travers Gallica du compte rendu des travaux de la « Société du Département de l'Indre à Paris » pour l'exercice 1854-1855, nous permet de prendre connaissance de plusieurs communications. L'une d'elles, a retenu notre attention. Il s'agit d'un projet relatif au chemin de fer transversal dans l'Indre. Nous le publions sous forme de feuilleton. Dans ce chapitre 25 nous pouvons y lire ceci :

"....Elle est infiniment préférable à la Marne. L'expérience a été faite sur une assez grande échelle dans l'Indre, pour qu'on ne puisse plus douter des résultats.

Dans le pays couvert qui comprend les quatre cinquièmes du Département, elle est destinée à changer la face de l'agriculture. La chaux est excellente pour les trèfles et ce fourrage permet d'élever des bestiaux et d'avoir des fumiers.

Elle serait en Brenne, non seulement un moyen de progrès agricole, mais encore d'assainissement. Quand de grands fours, artistement construits, recevront de la houille à bon marché, l'emploi de la chaux n'aura plus de bornes.

On la verra rayonner de Châteauroux sur toutes les exploitations du "bois chaud". Le chemin de fer de Limoges l'emportera sur le sol granitique de la Creuse, de la Haute-Vienne, où il serait possible de la livrer en moyenne à 90 centimes les 50 kilogrammes, au lieu de 2f 50c qu'elle s'y vend aujourd'hui.

Le rapport, en se terminant, fait un appel aux industriels et aux grands propriétaires pour qu'ils se cotisent dans le but de faire étudier ces tracés.

Il demande que tous les intéressés se réunissent, s'entendent, agissent avec ensemble, de manière à prévenir les préventions des départements voisins.

                                                            ( à suivre )

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L'atelier se réunit les jeudi soir de 18h30 à 20h, à la médiathèque de Velles, hors vacances scolaires.

La feuille de route 2015, prévoit la réalisation d'une exposition sur la Guerre 14-18.

1854 Le chemin de fer transversal dans l'Indre. Chapitre 24.

L'Atelier histoire de Festi'Velles a pour objectif de faire partager le riche patrimoine du Village, en publiant régulièrement sur ce blog des articles puisés dans les différentes archives locales et départementales.

Les sujets abordés sont variés et permettent de mieux comprendre la vie locale au cours des siècles.

La consultation, à travers Gallica du compte rendu des travaux de la « Société du Département de l'Indre à Paris » pour l'exercice 1854-1855, nous permet de prendre connaissance de plusieurs communications. Notre attention a été particulièrement attirée par un texte relatif au chemin de fer transversal dans l'Indre. Nous publions ce document sous forme de feuilleton. Dans ce chapitre 24, nous pouvons y lire ceci :

"Cette communication entre Lyon et Marseille serait un nouveau débouché pour nos bestiaux. Les houilles de Commentry, chargées à Montluçon, trouveraient à Châteauroux une forte consommation pour les établissements indiqués plus haut et même pour les usages domestiques, car on commence à s'y préoccuper de la cherté du bois. Elles favoriseraient immensément l'industrie métallurgique du Département.

Le Berry est riche en minerai. Son fer, consistant et ductile à la fois, est de qualité supérieure, mais sa fabrication est limitée par la rareté du bois.

Si le charbon de terre pénétrait dans les usines à prix réduits, ce serait le signal d'un immense développement de cette industrie. Mais une nouvelle source de transport pour ce chemin de fer et en même temps de richesse pour le département de l'Indre consisterait dans la fabrication de la chaux.

Elle pourrait se faire en grand et à vil prix, dans les terrains adjacents à la gare de Châteauroux, sur le banc calcaire qui est à fleur de terre.

On conduirait jusqu'aux fours les wagons qui y déchargeraient la houille et reprendraient la chaux. Cette chaux, par sa pureté, sa qualité absorbante, serait aussi précieuse pour l'amendement des terres que pour les constructions.

                                                             ( à suivre )

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La feuille de route 2015, prévoit la réalisation d'une exposition sur la Guerre 14-18.

1854. Le Chemin de Fer Transversal dans l'Indre. Chapitre 23.

L'Atelier histoire de Festi'Velles a pour objectif de faire partager le riche patrimoine du Village, en publiant régulièrement sur ce blog des articles puisés dans les différentes archives locales et départementales.

Les sujets abordés sont variés et permettent de mieux comprendre la vie locale au cours des siècles.

La consultation à travers Gallica, du compte rendu des travaux de la « Société du Département de l'Indre à Paris » pour l'exercice 1854-1855, nous permet de prendre connaissance de plusieurs communications. Notre attention a été particulièrement attirée par le dossier relatif au projet de chemin de fer transversal dans l'Indre. Dans ce chapitre 23, on peut y lire ceci :

"...Tandis que le tracé de David passe obscurément dans un coin du département, coupe toutes les vallées grandes et petites, à angle droit, ne traverse pas de grand centre de population et ne rencontre pas d'usines sur son parcours. 

Celui au contraire, par Châteauroux et la vallée inférieure de l'Indre, n'offrirait aucune difficulté de niveaux, trouverait à Châteauroux une population de 15.000 âmes, un centre commercial, une grande manufacture, un établissement militaire important et jusqu'à Tours, un parcours fréquenté, riche en population et à portée d'un grand nombre d'usines métallurgiques.

Ce tracé pourrait emprunter la gare de Châteauroux et le chemin de fer de Paris à Limoges, avant et après cette gare, dans une étendue de 8 à 10 kilomètres.

Les fers du Berry, qui se dirigent vers le bassin de la Loire, trouveraient dans ce tracé, un transport facile. De plus, cette ligne de Tours à Châteauroux, à Montluçon et Moulins, formerait par le centre de la France, une communication entre l'Océan et la Méditerranée, entre Nantes et Marseille, par Lyon, la seconde ville de France."

                                                                         ( à suivre )

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La feuille de route 2015, prévoit la réalisation d'une exposition sur la Guerre 14-18.

La Seigneurie de Beauregard au 18 ième siècle. Chapitre 29.

L'Atelier histoire de Festi'Velles a pour objectif de faire partager le riche patrimoine du Village, en publiant régulièrement sur ce blog des articles puisés dans les différentes archives locales et départementales.

Les sujets abordés sont variés et permettent de mieux comprendre la vie locale au cours des siècles.

 

La consultation des archives départementales est toujours riche de surprises. La dernière trouvaille est un mémoire de maitrise, réalisé par une étudiante de l'université Paris-1, Monique Labaye.

Il traite, pour notre plus grand plaisir, de la Seigneurie de Beauregard au dix huitième siècle.

A l'image d'un précédent mémoire sur la population de Velles à la fin du dix septième siècle, nous publions ces travaux sous forme de feuilleton. Le chapitre 29 poursuit l'étude des charges de la ferme générale. On peut y lire ceci :

" Si l'on compare le total des journées de pionnier utilisées à Beauregard pour l'entretien de la terre et des bâtiments, suivant les salaires indiqués aux périodes concernées par l'abbaye de la Prée, l'inertie du bailleur et par là même, la médiocrité du fond, se confirment.

En effet, pour les années 1750 la journée d'un ouvrier agricole atteint en moyenne 10 sols, ce qui veut dire que dans le cas de la ferme générale de 1756, le nombre de journées de pionniers auraient été de près de huit cents environ, alors que pour 1784, avec un salaire de douze sols le nombre de journées de pionniers s'abaisse à environ trois cent trente, soit moins de la moitié que précédemment.

Il semble que de 1756 à 1784, l'absence d'initiative du propriétaire en matière d'amélioration du fond soit de règle.

L'éventualité des investissements, en plus de la marge qu'on leur accorde, s'accompagnent dans certains cas, de la part respective du bailleur et du preneur pour le partage des frais.

Cette précision  apparaît surtout pour des terres à attributions agricoles de haute valeur, tels que les prés.

" S'il convient (le bailleur) avec lesdits preneurs de les y mettre (en bonne nature de faulx) la dépense en sera supportée pour les trois quarts par le seigneur bailleur et pour le quart par les preneurs".

Un partage des responsabilités propres à chaque partie réapparaît pour tout ce qui touche à l'entretien des clôtures, des fossés, le transport des matériaux de construction que nécessitera chaque unité d'exploitation.

Le bail de ferme générale du 29 septembre 1780, en faveur de Philippe Peyroux, utilise pour la répartition des frais entre preneur et bailleur, lors des défrichements et la réalisation des fossés, la répartition indiquée pour les prés :

"est convenu entre ledit seigneur bailleur et les preneurs que s'il convenait de faire quelqu'arrachis dans les dépendances de ladite ferme ainsi que des fossés, les trois quarts seraient supportés par le seigneur bailleur et le quart par les preneurs".

    

                                                  ( à suivre )

 

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La feuille de route 2015, prévoit la réalisation d'une exposition sur la Guerre 14-18.

La Seigneurie de Beauregard au 18 ième siècle. Chapitre 28.

L'Atelier histoire de Festi'Velles a pour objectif de faire partager le riche patrimoine du Village, en publiant régulièrement sur ce blog des articles puisés dans les différentes archives locales et départementales.

Les sujets abordés sont variés et permettent de mieux comprendre la vie locale au cours des siècles.

 

La consultation des archives départementales est toujours riche de surprises. La dernière trouvaille est un mémoire de maitrise, réalisé par une étudiante de l'université Paris-1, Monique Labaye.

Il traite, pour notre plus grand plaisir, de la Seigneurie de Beauregard au dix huitième siècle.

A l'image d'un précédent mémoire sur la population de Velles à la fin du dix septième siècle, nous publions ces travaux sous forme de feuilleton. Ce chapitre 28 poursuit l'étude des charges de la Ferme Générale. On peut y lire ceci :

"De cet ensemble d'exemples, un trait permanent se dégage : la pérennité d'une certaine médiocrité dans l'entretien de la terre et de ses produits, que l'on reporte d'une ferme générale à l'autre.

L'amélioration qualitative du fond n'apparait que de manière épisodique et de manière plus précise que tardivement.

Le souci majeur du preneur et surtout du bailleur reflète la recherche de la rentabilité et d'un profit même restreint, à moindre frais d'investissement.

Seules les clauses des baux de 1756 et 1784 signalent un intérêt, du bailleur et du preneur, porté à l'amélioration du fond : 

"Ledit seigneur s'oblige expressément d'employer chaque année la somme de quatre cents livres, en grosses réparations et améliorations ; en cas qu'il n'y ait pas de réparations à faire, et outre les cas fortuits, desquels ledit seigneur bailleur demeurera seul déchargé". (Bail de 1756).

"Madite Dame de Courcenay s'oblige de lui tenir compte de la moitié des journées de pionnier qu'il jugera à propos d'employer à l'amélioration des dépendances des lieux compris audit bail, jusqu'à la concurrence cependant de la somme de cent livres, pour la portion d'icelle Dame, par chacune année, en justifiant pour le preneur des quittances des ouvriers" (Bail de 1784).

Mais les clauses de chaque bail soulignent leur insuffisance interne : si le bail de 1756 semble plus attentif à l'entretien, assuré par une somme fixe, supérieure à celle de 1784, le versement n'en paraît être motivé que dans le cas précis où la responsabilité du bailleur elle même n'est pas engagée et dans des cas extrêmes.

Quant au bail de 1784, la participation du propriétaire et du bailleur n'atteint que la moitié de celle engagée en 1756, tout en étant placée dans une perspective et une continuité que la bail antérieur n'envisageait pas".

                                                                 ( à suivre )
 

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L'atelier se réunit les jeudi soir de 18h30 à 20h, à la médiathèque de Velles, hors vacances scolaires.

La feuille de route 2015, prévoit la réalisation d'une exposition sur la Guerre 14-18.

 

L'Indre 7 Thermidor An VIII. 26 juillet 1800. chapitre 23

L'Atelier histoire de Festi'Velles a pour objectif de faire partager le riche patrimoine du Village, en publiant régulièrement sur ce blog des articles puisés dans les différentes archives locales et départementales.

Les sujets abordés sont variés et permettent de mieux comprendre la vie locale au cours des siècles.

La consultation des archives à travers Gallica, site numérique de la B.N.F. (Bibliothèque Nationale de France) nous a permis de découvrir un document exceptionnel, dans la connaissance de l'environnement départemental de notre village.

Il s'agit d'un « Mémoire sur l'état du Département de l'Indre, adopté par le Conseil Général de ce Département, dans sa séance du 7 Thermidor an VIII, et faisant la première partie du Rapport du Citoyen Grètrè, l'un de ses membres.

Nous publions ce mémoire sous forme de feuilleton. Ce chapitre 23 décrit le carctère des habitants de l'Indre. On peut y lire ceci :

"Si l'oeil d'un homme éclairé ne trouve encore rien qui le flatte dans les édifices publics; si l'esprit d'un amateur des sciences et des arts cherche vainement quelque motif d'exercice et de satisfaction dans les monuments du Département, les plus douces jouissances y sont préparées à l'homme sensible qui voudra connaitre les moeurs des habitants de ce paisible pays.

Son coeur sera délicieusement ému, lorsque parcourant les hospices d'Issoudun, de Château- Roux, les deux villes principales du Département, il y trouvera tout ce qui peut soulager l'humanité souffrante.

Là seulemnt, la parcimonie disparait, l'honnête aisance la remplace. Des médicaments de bonne qualité sont réunis. Les officiers de santé les plus éclairés multiplient leurs soins bienfaisants et les plus fortunés d'entre les habitants se livrent à une administration active, sage, économe, avec un zèle égal et quelque fois supérieur à celui qu'ils développent pour leurs propres affaires.

C'est là que la bienfaisance accord à ces enfants, victimes de la misère ou de la dépravation, des soins presqu'aussi tendres, aussi affectueux, que ceux qu'ils auraient droit d'attendre de leur mère.

La diminution de revenu, que ces établissements ont éprouvée par la vente d'une partie de leurs propriétés, a diminué leus moyens, sans affecter le zèle des administrateurs.

Il n'est pas même altéré par le retard que le Gouvernement apporte dans le paiement des frais de nourrices, retard qui accroit incommensurablement les peines, les embarras de ces hommes estimables.

Mais forts de leur conscience, ils supportent avec résignation les désagréments auxquels cette suspension de paiement les expose, et confiants dans la sagesse et la justice du Gouvernement, ils espèrent que faisant exécuter la loi qui existe en leur faveur, il leur sera remplacé, en biens nationaux, le montant des propriétés vendues et des rentes dont la Nation a reçu le remboursement et qu'enfin le Gouvernement ne les laissera pas longtemps dans une attente aussi cruelle."


                                                      ( à suivre )

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L'atelier se réunit les jeudi soir de 18h30 à 20h, à la médiathèque de Velles, hors vacances scolaires.

La feuille de route 2015, prévoit la réalisation d'une exposition sur la Guerre 14-18.

                                             collection privée

L'Indre le 7 thermidor an VIII. 26 juillet 1800. Chapitre 22

L'Atelier histoire de Festi'Velles a pour objectif de faire partager le riche patrimoine du Village, en publiant régulièrement sur ce blog des articles puisés dans les différentes archives locales et départementales.

Les sujets abordés sont variés et permettent de mieux comprendre la vie locale au cours des siècles.

 

La consultation des archives à travers Gallica, site numérique de la B.N.F. (Bibliothèque Nationale de France) nous a permis de découvrir un document exceptionnel, dans la connaissance de l'environnement départemental de notre village.

Il s'agit d'un « Mémoire sur l'état du Département de l'Indre, adopté par le Conseil Général de ce Département, dans sa séance du 7 Thermidor an VIII, et faisant la première partie du Rapport du Citoyen Grètrè, l'un de ses membres.

Nous publions ce mémoire sous forme de feuilleton. Ce chapitre 22 poursuit l'analyse de l'éducation. On peut y lire ceci :

"Un vaste enclos, aujourd'hui en jardin potager, peut se transformer en jardin de botanique et en emplacement propre à la gymnastique. 

Une belle fontaine, un ruisseau qu'elle produit, offriraient un canal de natation. Les fonds affectés dans les dépenses générales du Département, suffiraient pour remplir tous ces objets peu à peu, s'ils y étaient constamment affectés.

Alors le Département aurait un établissement complet qui développerait, exciterait et entretiendrait l'amour des sciences et des Arts.

Dans son état d'imperfection, il a déjà obtenu des succès puisque plusieurs élèves qui s'y sont formés ont été immédiatement reçus à l'Ecole Polytechnique et dans la Marine.

Le Département pourrait alors espérer de voir s'élever dans son sein, des hommes instruits, qui rivaliseraient avec ceux auxquels il peut s'honorer d'avoir donné le jour.

On remarque entre ces derniers, Baron né à Issoudun et qui fut l'élève et l'ami de Molière. Le père Beurhier, jésuite, l'un des rédacteurs du célèbre journal de Trèvoux, né dans la même ville et Guymon-Delatouche né à Château-Roux, distingué parmi les auteurs modernes par sa belle tragédie d'Iphigénie en Tauride."

                                                                  ( à suivre )

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La feuille de route 2015, prévoit la réalisation d'une exposition sur la Guerre 14-18.

                                             collection privée

L'Indre le 7 thermidor an VIII. 26 juillet 1800. Chapitre 21

L'Atelier histoire de Festi'Velles a pour objectif de faire partager le riche patrimoine du Village, en publiant régulièrement sur ce blog, des articles puisés dans les différentes archives locales et départementales.

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Il s'agit d'un « Mémoire sur l'état du Département de l'Indre, adopté par le Conseil Général de ce Département, dans sa séance du 7 Thermidor an VIII, et faisant la première partie du Rapport du Citoyen Grètrè, l'un de ses membres.

Nous publions ce mémoire sous forme de feuilleton. Le chapitre 21 analyse les moyens consacrés à l'éducation. On peut y lire 
ceci :

"Dans son état actuel, elle fournit quatre salles pour les cours publics, une cinquième pour les exercices du commencement et de la fin de l'année scolaire.

Un très bel emplacement a été réparé et convenablement disposé pour une bibliothèque formée depuis peu et composée de 7420 volumes recueillis dans les maisons religieuses supprimées et chez quelques émigrés.

Ces livres ont été mis en ordre et classés par le bibliothécaire attaché à l'école, et ce dépôt précieux est ouvert au public, tous les jours pairs.

Sept professeurs sont en activité. Il ne manque plus que ceux d'histoire naturelle et de législation. Plus de quatre-vingts élèves fréquentent  ses cours, et le pensionnat qui y est établi, renferme trente sept dans ce moment.

Cet établissement, le seul moyen d'instruction publique qui existe dans le Département, est par conséquent infiniment précieux.

Ses nombreux bâtiments, au moyen de quelques changements dans les formes et des réparations que leur destination antérieure a occasionnées, offriraient bientôt toutes les salles nécessaires aux exercices, aux cabinets de physique et d'histoire naturelle, et au laboratoire de chimie et des logements suffisants à tous les professeurs et à plus de cent élèves.

                                                      ( à suivre )

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                                                    collection privée

L'Indre le 7 thermidor an VIII. Chapitre 20

L'Atelier histoire de Festi'Velles a pour objectif de faire partager le riche patrimoine du Village, en publiant régulièrement sur ce blog des articles puisés dans les différentes archives locales et départementales.

Les sujets abordés sont variés et permettent de mieux comprendre la vie locale au cours des siècles.

 La consultation des archives à travers Gallica, site numérique de la B.N.F. (Bibliothèque Nationale de France) nous a permis de découvrir un document exceptionnel, dans la connaissance de l'environnement départemental de notre village.

Il s'agit d'un « Mémoire sur l'état du Département de l'Indre, adopté par le Conseil Général de ce Département, dans sa séance du 7 Thermidor an VIII, et faisant la première partie du Rapport du Citoyen Grètrè, l'un de ses membres.

Nous publions ce mémoire sous forme de feuilleton. ce chapitre 20 décrit le manque de moyens du département à cette époque. On peut y lire ceci :

Les objets  d'intérêt général pour tous les habitants du Département, ont du nécessairement se ressentir du défaut de moyens pou les affaires particulières.

Aussi tous les monuments publics autres que les ponts nouvellement construits, attestent également et la pénurie du numéraire et l'absence de toutes connaissances dans les arts qui tiennent à l'architecture.

On ne peut citer un monument public, un temple destiné au culte qui soit digne de remarque.

Un seul édifice à Château- Roux, avait été conçu sur un plan vaste et propre à remplir son objet. C'est la maison où étaient établies des religieuses de la congrégation de Notre-Dame; mais le défaut qui se fait sentir dans tout le département, influe sur cette entreprise.

Les fonds manquèrent, les travaux furent arrêtés et la maison resta composée de bâtiments caducs, presque inhabitables et de bâtiments neufs non achevés.

Elle a servi successivement à loger les suspects, les réfractaires, les prisonniers de guerre et les criminels.

Enfin, un décret du 16 nivôse an 5, l'a consacrée à l'établissement de l'école centrale, et aucun local ne pouvait y être plus propre.

                                                         ( à suivre )

 

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L'Indre le 7 Thermidor An VIII chapitre 19

L'Atelier histoire de Festi'Velles a pour objectif de faire partager le riche patrimoine du Village, en publiant régulièrement sur ce blog des articles puisés dans les différentes archives locales et départementales.

Les sujets abordés sont variés et permettent de mieux comprendre la vie locale au cours des siècles.

La consultation des archives à travers Gallica, site numérique de la B.N.F. (Bibliothèque Nationale de France) nous a permis de découvrir un document exceptionnel, dans la connaissance de l'environnement départemental de notre village.

Il s'agit d'un « Mémoire sur l'état du Département de l'Indre, adopté par le Conseil Général de ce Département, dans sa séance du 7 Thermidor an VIII, et faisant la première partie du Rapport du Citoyen Grètrè, l'un de ses membres.

Nous publions ce mémoire sous forme de feuilleton. Ce chapitre 19 traite des moyens de communication. On peut y lire ceci :

"Différentes autres routes sont encore entreprises. L'une va de Château-Roux à Selles et à Blois, en passant par Levroux et Valençay. Elle ouvre la communication avec le Cher et La Loire. Une autre va du Blanc à Blois, en passant par Azay et Chatillon.

Une troisième de Bourges à Guéret, passe par La Châtre. Toutes ces routes sont plus ou moins avancées. Leur confection doit être mise après celles des trois grandes routes principales. Tant que celles-ci ne seront point achevées, le Département n'aura véritablement de communication parfaire, que par la seule route de Paris à Toulouse.

L'on ne peut se refuser à admettre cette privation de débouchés comme l'une des causes qui ont le plus puissamment contribué et contribuent encore à maintenir le commerce et l'industrie dans un état habituel de langueur.

C'est ce défaut de communications faciles qui éloignent des frontières de ce Département; le numéraire qui suit ordinairement les spéculations commerciales.

C'est là ce qui arrête les progrès de l'agriculture et le développement de la population qui se met toujours au niveau des moyens du travail, qui le soutient en l'activant.

                                                                                             ( à suivre )

 

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1854. Le chemin de fer transversal dans l'Indre. Chapitre 22.

La création en 2013 du spectacle historique nocturne : « Mademoiselle de La Motte- l'Insoumise », par la troupe Festi'Velles, dont le scénario se déroule en 1589, au sein d'une illustre famille aristocratique du village, les « de Boisé de Courcenay », a suscité un intérêt pour la connaissance et la promotion du patrimoine historique et culturel de Velles.

L'ouverture de l'« Atelier Histoire » répond à cette demande. L'objectif est d'animer quotidiennement ce blog par la publication d'articles dont la lecture permet la découverte d'un passé enfoui du village.

La consultation à travers Gallica, du compte rendu des travaux de la « Société du Département de l'Indre à Paris » pour l'exercice 1854-1855, nous permet de prendre connaissance de plusieurs communications. Celle traitant du chemin de fer transversal dans l'Indre, a retenu notre attention. O9n peut y lire ceci :

"Rapport adressé au Préfet de l'Indre par la Société d'agriculture de Châteauroux.

Les commissaires étaient MM. de Brettes, Grillon des Chapelles, Testaud, Marchain, Masquelier et Muret de Bort. M. Muret de Bort, Président de la Société, a été chargé du rapport. 

On y fait d'abord remarquer que les chemins de fer servant à convoyer les boeufs, les moutons, les menues denrées, les grains, le guano, la marne, le bois, la pierre, la houille, sont devenus un instrument agricole de premier ordre.

Que, d'après cela la Société d'agriculture sans sortir de ses attributions, peut s'occuper d'un chemin nouveau qui traverserait le département de l'Indre, mettre en garde l'opinion publique contre tout tracé défectueux qui en compromettrait le succès et rechercher quel serait le plus fructueux pour une compagnie.

Tous les tracés qui sont en présence partent de Montluçon pour en tirer de la houille et ce combustible est en effet, une nécessité de plus en plus grande et urgente dans notre département.

Pour trouver des consommateurs, il faut évidemment se diriger des usines sur les centres de population. Il faut de plus que la construction du chemin soit facile, car les revenus sont bornés et il n'y a pas à espérer de subvention de l'Etat.

Au lieu donc du tracé de la compagnie David, qui, arrivé à La Châtre, se dirige sur Poitiers par Argenton et Le Blanc, on préfèrerait un tracé qui de La Châtre viendrait à Châteauroux par la vallée de l'Indre et de Châteauroux se porterait par les vallées de la Claise et de la Creuse jusqu'à Port-de-Piles, ou bien encore, descendrait par la vallée de l'Indre jusqu'à Tours, par Buzançais, Chatillon et Loches."

                                                                                ( à suivre )

 

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