Ce blog est le vecteur de communication de l' Atelier Histoire de Velles, les articles publiés, près de 500 à ce jour, permettent de partager le patrimoine historique du village.
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jeudi 30 août 2018
Terres du Plessis (8)
Chers lecteurs, nous poursuivons la découverte du Cahier de Charges pour l'affermement à métayage des Domaines du Plessis.....
mercredi 22 août 2018
1832 Les Saint-Simoniens à Ménilmontant
Découvrez le superbe témoignage d'Alexis Petit sur les conditions de vie lors de la retraite de Ménilmontant.
C'est en avril 1832 que Prosper Enfantin, dit le "Père", leader incontesté des Saint-Simoniens, décide de quitter le 6 de la Rue de Monsigny pour une retraite avec 40 de ses "Fils" dans une propriété de famille située au 145 Rue de Ménilmontant.
Il souhaite s'y entrainer pendant 6 mois, prendre des forces avant de partir agir dans le monde....
Ils doivent dit Enfantin, sortir de cette retraite, "imbrisables".
Alexis Petit était présent à Ménilmontant. L'Atelier Histoire de Velles s'intéresse particulièrement à ce personnage, puisque comme déjà évoqué sur ce blog, il sera à l'origine sur notre commune, d'une expérience de ferme communautaire industrielle.
Cette présence Saint-Simonienne dans notre village dès 1833 et jusqu'au début du vingtième siècle, fait l'objet de travaux au sein de notre Atelier.
C'est en travaillant sur le fonds documentaire, disponible aux Archives Départementales de l'Indre (ADI) que nous avons pris connaissance de deux courriers écrits par Alexis Petit à sa mère en 1832 et décrivant les conditions de vie à Ménilmontant. Elles sont particulièrement intéressantes. Sur l'une d'entre elle, elle a été complétée par un autre Saint-Simonien présent à Ménilmontant, ils étaient 40 autour d'Enfantin. Il se prénomme Auguste. Il reste à identifier précisément.
Voici le contenu de ces lettres :
"Ma chère Maman,
Notre temps est toujours tellement employé que j'en trouve difficilement pour t'écrire, puis tu as constamment de mes nouvelles par les voyageurs.
On commence à se reconnaitre un peu ici, mais si grand hâte de ne pas salir mes pieds, quelque part que je les mette, que je ne puis rester un moment les bras croisés. Il sera impossible de mettre les choses en ordre tant que la maison restera encombrée de toutes sortes d'immondices.
Pourtant, il me tarde de faire oeuvre d'intelligence , car il n'y a jusqu'ici, eu de place que pour la matière.
Je crois que la doctrine de Ménilmontant sera pour mon corps ce que la doctrine de la rue de Monsigny a été pour mon esprit.
En général, nous avions tous besoin de développer nos forces physiques. Nous apprenons maintenant à apprécier les sueurs du peuple et à savoir à quel prix, il mange du pain. Il y a beaucoup de bourgeois qui auraient besoin d'en faire autant pour les prolétaires, comme pour leur propre développement.
En sortant d'ici, nous saurons estimer le travail matériel comme il doit l'être. Combiner les travaux de cet ordre avec ceux de l'ordre intellectuel en bonne juste proportion, il y a un équilibre à établir entre ces fonctions.
Adieu, je t'embrasse affectueusement
Alexis
Je voudrais savoir si tu as quelque chose de certain sur la destinée de Monsigny.
Ma Bonne Madame Petit,
Alexis veut bien me permettre de vous dire un mot dans sa lettre, j'en profite avec plaisir n'en doutez pas. Avec d'autant plus de plaisir que je vous dois une lettre depuis 1 mois1/2. Que vous dirai-je? je ne sais.
Depuis que je ne vousai vu, j'ai tant travaillé que je n'ai pas eu le loisir de penser, même une seconde. Vous savez que je m'étais mis dans un pitoyable état en luttant. J'en suis remis grâce à dieu, mais par malheur, je me suis depuis cassé les reins en déchargeant un panier chargé de pierres. Je pense que ce sera dissipé aussi vite que le reste. Et puisque j'en suis à vous faire mes doléances sur mes malheureuses aventures, je vous dirai aussi que je me suis donné un torticoli épouvantable avec un épouvantable mal de gorge à force de chanter et de crier depuis le matin jusqu'au soir, ce qui ne m'empêchera pas de recommencer demain avec le coq. Ce qui veut dire que je ne suis pas si paresseux qu'à Paris.
Alexis travaille aussi comme un beau diable, cependant vous devez être parfaitement tranquille sur son compte. Car vous connaissez la douceur de son tempéramment . Voila beaucoup de détails qui ne vous amuseront peut être pas beaucoup. S'il en est ainsi, vous me le diriez. Afin qu'une autre fois je puisse vous parler d'autre chose. Sur le moment je suis obligé d'en rester là. Devinez pourquoi?
Adieu, je vous embrasse
Auguste
Ma Chère Maman,
Je t'embrasse à la hâte pour te faire part de ma bonne santé et de ma bonne amitié.
Nous faisons de l'industrie à force et je sortirai d'ici, mauvais maçon, mauvais menuisier, jardinier pitoyable, chambrier passable ou bucheron condamné.
Adieu Mille amitiés
Alexis
C'est en avril 1832 que Prosper Enfantin, dit le "Père", leader incontesté des Saint-Simoniens, décide de quitter le 6 de la Rue de Monsigny pour une retraite avec 40 de ses "Fils" dans une propriété de famille située au 145 Rue de Ménilmontant.
Il souhaite s'y entrainer pendant 6 mois, prendre des forces avant de partir agir dans le monde....
Ils doivent dit Enfantin, sortir de cette retraite, "imbrisables".
Alexis Petit était présent à Ménilmontant. L'Atelier Histoire de Velles s'intéresse particulièrement à ce personnage, puisque comme déjà évoqué sur ce blog, il sera à l'origine sur notre commune, d'une expérience de ferme communautaire industrielle.
Cette présence Saint-Simonienne dans notre village dès 1833 et jusqu'au début du vingtième siècle, fait l'objet de travaux au sein de notre Atelier.
C'est en travaillant sur le fonds documentaire, disponible aux Archives Départementales de l'Indre (ADI) que nous avons pris connaissance de deux courriers écrits par Alexis Petit à sa mère en 1832 et décrivant les conditions de vie à Ménilmontant. Elles sont particulièrement intéressantes. Sur l'une d'entre elle, elle a été complétée par un autre Saint-Simonien présent à Ménilmontant, ils étaient 40 autour d'Enfantin. Il se prénomme Auguste. Il reste à identifier précisément.
Voici le contenu de ces lettres :
"Ma chère Maman,
Notre temps est toujours tellement employé que j'en trouve difficilement pour t'écrire, puis tu as constamment de mes nouvelles par les voyageurs.
On commence à se reconnaitre un peu ici, mais si grand hâte de ne pas salir mes pieds, quelque part que je les mette, que je ne puis rester un moment les bras croisés. Il sera impossible de mettre les choses en ordre tant que la maison restera encombrée de toutes sortes d'immondices.
Pourtant, il me tarde de faire oeuvre d'intelligence , car il n'y a jusqu'ici, eu de place que pour la matière.
Je crois que la doctrine de Ménilmontant sera pour mon corps ce que la doctrine de la rue de Monsigny a été pour mon esprit.
En général, nous avions tous besoin de développer nos forces physiques. Nous apprenons maintenant à apprécier les sueurs du peuple et à savoir à quel prix, il mange du pain. Il y a beaucoup de bourgeois qui auraient besoin d'en faire autant pour les prolétaires, comme pour leur propre développement.
En sortant d'ici, nous saurons estimer le travail matériel comme il doit l'être. Combiner les travaux de cet ordre avec ceux de l'ordre intellectuel en bonne juste proportion, il y a un équilibre à établir entre ces fonctions.
Adieu, je t'embrasse affectueusement
Alexis
Je voudrais savoir si tu as quelque chose de certain sur la destinée de Monsigny.
Ma Bonne Madame Petit,
Alexis veut bien me permettre de vous dire un mot dans sa lettre, j'en profite avec plaisir n'en doutez pas. Avec d'autant plus de plaisir que je vous dois une lettre depuis 1 mois1/2. Que vous dirai-je? je ne sais.
Depuis que je ne vousai vu, j'ai tant travaillé que je n'ai pas eu le loisir de penser, même une seconde. Vous savez que je m'étais mis dans un pitoyable état en luttant. J'en suis remis grâce à dieu, mais par malheur, je me suis depuis cassé les reins en déchargeant un panier chargé de pierres. Je pense que ce sera dissipé aussi vite que le reste. Et puisque j'en suis à vous faire mes doléances sur mes malheureuses aventures, je vous dirai aussi que je me suis donné un torticoli épouvantable avec un épouvantable mal de gorge à force de chanter et de crier depuis le matin jusqu'au soir, ce qui ne m'empêchera pas de recommencer demain avec le coq. Ce qui veut dire que je ne suis pas si paresseux qu'à Paris.
Alexis travaille aussi comme un beau diable, cependant vous devez être parfaitement tranquille sur son compte. Car vous connaissez la douceur de son tempéramment . Voila beaucoup de détails qui ne vous amuseront peut être pas beaucoup. S'il en est ainsi, vous me le diriez. Afin qu'une autre fois je puisse vous parler d'autre chose. Sur le moment je suis obligé d'en rester là. Devinez pourquoi?
Adieu, je vous embrasse
Auguste
Ma Chère Maman,
Je t'embrasse à la hâte pour te faire part de ma bonne santé et de ma bonne amitié.
Nous faisons de l'industrie à force et je sortirai d'ici, mauvais maçon, mauvais menuisier, jardinier pitoyable, chambrier passable ou bucheron condamné.
Adieu Mille amitiés
Alexis
lundi 20 août 2018
Les Chroniques de l'Atelier No 4
Découvrez le numéro quatre des "Chroniques de l'Atelier", Newsletter de l'Atelier Histoire de Velles....
Bonne lecture et n'hésitez pas à nous faire part de vos remarques ou commentaires.
Bonne lecture et n'hésitez pas à nous faire part de vos remarques ou commentaires.
dimanche 19 août 2018
Les Terres du Plessis (7)
Découvrez l'Article 7 du Cahier des Charges pour l'affermement à métayage des Domaines du Plessis, publié le 5 février 1903.
Bonne lecture.......
Bonne lecture.......
mercredi 8 août 2018
Velles Terre Saint- Simonienne....
Découvrez la présence de St Simoniens à Velles.....
Bonne lecture.
Bonne lecture.
Velles
Terre Saint Simonienne
La découverte,
tout à fait fortuite, de la présence d'une colonie St Simonienne à
Velles dans les années 1830, m'a conduit à découvrir ce
personnage : Claude Henri de Rouvroy, Comte de St Simon
(1760-1825).
Il est à
l'origine d'un courant de pensée qui marquera de son empreinte tout
le 19ème siècle. Aujourd'hui encore, de nombreux intellectuels et
chercheurs reviennent aux sources de son œuvre, la considérant
comme la matrice des deux courants postérieurs, le Libéralisme et
le Socialisme.
Né dans une
famille noble sous l'ancien régime, il participe aux cotés de La
Fayette, à l'indépendance des Etats Unis d'Amérique. Il garde de
cette expérience, un intérêt pour l'économie et l'esprit
d'entreprise. Adepte de l'Esprit des Lumières, il fait le choix de
la Révolution en refusant d'émigrer. Il participe à la rédaction
des cahiers de doléances de sa région, la Picardie.
Au tournant du
siècle, il décide de se consacrer à la philosophie avec l'ambition
de bâtir un système de pensée susceptible de fonder une nouvelle
société. Celle ci doit être plus juste, plus prospère, plus
sociale. Il veut apporter le bonheur à l'humanité par les progrès
de la science et de l'industrie.
Il a foi en
l'homme et en la technique. Il aspire à une société nouvelle,
fraternelle et pacifiée par les sciences et les technologies.
« La
philosophie du siècle dernier a été révolutionnaire, celle du
19ème siècle doit être organisatrice. ». Il critique une
société coupée en deux, les frelons (la classe oisive), les
abeilles (la classe industrielle). Il imagine une société
industrielle, ordonnée selon le mérite de chacun et non plus sur
les privilèges héréditaires d'une minorité.
Ce courant de
pensée reçoit un accueil favorable dans l'élite intellectuelle
issue de la nouvelle bourgeoisie, particulièrement au sein de
l'école Polytechnique.
Le 19 mai 1825,
c'est un groupe parsemé de disciples qui accompagne sa dépouille au
Père Lachaise. Nous y trouvons, Augustin Thierry, Auguste Comte,
Olinde Rodriguez, Bazard et Barthélémy Prosper Enfantin qui
deviendra le chef incontesté du mouvement St Simonien.
Les idées de
Saint Simon, portées par ces personnalités, trouvent un rayonnement
national et international et bousculent le régime déclinant de la
Restauration (Charles X). Le mouvement contribue à la révolution de
1830 qui verra l'accession de Louis-Philippe.
Les thèses
développées sont l'amélioration du sort moral, physique et
intellectuel de la classe la plus nombreuse et la plus pauvre ;
le développement des voies de communication ; la généralisation
du crédit ; l'abolition des privilèges de la naissance ;
l'égalité entre les sexes ; la réunion des peuples en une
famille universelle ; l'accès à tous à l'éducation ; la
promotion d'un monde pacifié.
Devant un tel
programme, Louis Philippe prend peur et décide d'interdire le
mouvement, au prétexte de trouble à l'ordre public. Poursuivi par
la justice, son leader Prosper Enfantin sera emprisonné une année.
A l'issue en 1833, les équipes dirigeantes se dispersent et
Enfantin, accompagné de nombreux ingénieurs, rejoint l'Egypte avec
le projet de création du canal de Suez. Conçu à l'origine par les
St-Simoniens, ce projet verra le jour, 30ans plus tard, sous la
direction de Ferdinand de Lesseps.
C'est dans le
cadre de cet essaimage, qu'en 1833, le Père Bouffard, dirigeant St
Simonien et madame Veuve Petit, fortunée et sympathisante du
mouvement, achètent pour 45.000 francs les terres de Vauzelles à
Velles.
La propriété
compte 1077 hectares, constituée en grande partie de brandes et de
friches. Leur ambition est de mettre en pratique le « Crédo St
Simonien » : utiliser le progrès scientifique et
technique pour développer l'agriculture et améliorer le sort de la
population locale particulièrement misérable.
Le père
Bouffard décède la même année. Il est enterré dans la cour du
château de Vauzelles. Madame Petit rachète ses parts et devient
l'unique propriétaire des terres de Vauzelles.
Son fils
Alexis(1805-1871), également St Simonien, a fait partie de
l'expédition d'Egypte. Il rentre en France en 1836 et décide, avec
sa mère, de mener à Vauzelles l'expérience d'une ferme
communautaire industrielle. Le projet est financé par madame Petit
et voit le développement d'un énorme chantier qui mobilise tous les
corps de métiers et impliquent la majorité de la population du
village. Nous y voyons des architectes, des maçons,des charpentiers,
des serruriers,des menuisiers, des fermiers, des meuniers.S'élèvent
de nouveaux bâtiments de ferme, des hangars, des silos à
betteraves.
La mise en
valeur des terres est engagée par le défrichage, le drainage, la
construction de fours à chaux, la plantation de pins, la vigne,le
fumier, le noir animal, les cendres lavées, la poudre d'os, le sang
coagulé......
En 1840, les
résultats ne sont pas à la hauteur et génère une grosse
déception. L'échec est probablement dû à la stérilité des
terres mais aussi au manque de savoir faire d'Alexis. Celui ci épouse
en 1841 Rosalie Zoë Dumont, ils auront trois enfants, Céline née
en 1843, Paul né en 1845 et Auguste né en 1846.
En 1842, Madame
Petit est contrainte de vendre sa propriété de Meaux et en 1845,
ruinée, elle quitte Vauzelles pour Paris où elle y décède en
1863.
La ferme
industrielle redevient une simple exploitation agricole. Néanmoins
cette expérience a permis de faire évoluer localement les
techniques agricoles qui seront largement reprises et amplifiées par
l'industriel Charles Balsan lorsqu'il achètera vingt ans plus tard,
les terres du Plessis.
A l'occasion de
la Révolution de 1848, le « Citoyen » Alexis Petit est
nommé Maire de Velles. Il ne restera en fonction que quatre mois. Il
fut, semble-t-il, victime d'une cabale montée par le clergé et
l'aristocratie locale.Il est probable que les idées St-Simoniennes,
développées à Vauzelles, inquiétaient les notables locaux.
En 1855, Alexis
désabusé, met en vente sa propriété, sans succès...Elle compte à
l'époque, neuf domaines sur les communes de Velles, Bouesse, Mosnay
et Arthon : Vauzelles, Bellevue, La Gabette, Lizatte,
Loubatière, Le Moulin,Les Pichots, Talbots, La touche.
En 1856, Alexis
Petit s'installe à Châteauroux. Paul et Auguste rentrent au lycée
impérial.
Il meurt à
Vauzelles le 24 février 1871, totalement ruiné. Vauzelles avait été
léguée antérieurement à son fils Paul. Ce dernier, vingt ans plus
tard, sera un notable reconnu. Conseiller Municipal et Conseiller
Général, il restera en opposition avec les maires Jacques et Robert
Balsan, particulièrement sur le dossier de l'école publique de
filles.
Pierre Alassoeur
Atelier Histoire de Velles
lundi 6 août 2018
Plan Géométrique de la Terre du Plessis en 1853
Découvrez ce superbe document, provenant d'une collection privée et mis à la disposition de l'Atelier.
Il s'agit d'un plan de la Terre du Plessis, au début du Second Empire. Il a été établi le 1er décembre 1853.
A cette époque, la colonie Saint Simonienne est déjà présente à Vauzelles depuis 20 ans.....
Collection privée
Il s'agit d'un plan de la Terre du Plessis, au début du Second Empire. Il a été établi le 1er décembre 1853.
A cette époque, la colonie Saint Simonienne est déjà présente à Vauzelles depuis 20 ans.....
Collection privée
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