L'Atelier histoire de
Festi'Velles a pour objectif de faire partager le riche patrimoine du
Village, en publiant régulièrement sur ce blog des articles puisés
dans les différentes archives locales et départementales.
Les sujets abordés
sont variés et permettent de mieux comprendre la vie locale au cours
des siècles.
La consultation des
archives départementales est toujours riche de surprises. La
dernière trouvaille est un mémoire de maitrise, réalisé par une
étudiante de l'université Paris-1, Monique Labaye.
Il traite, pour notre
plus grand plaisir, de la Seigneurie de Beauregard au dix huitième
siècle.
A l'image d'un
précédent mémoire sur la population de Velles à la fin du dix
septième siècle, nous publions ces travaux sous forme de
feuilleton.
Ce chapitre 44 poursuit l'analyse de la "Ferme Générale" :
" 3/ Sur et au dedans des terres de la métairie du Plessis dépendant de la dite seigneurie de Beauregard exploitée à deux héraux et par François Maugrion collon du dit dieur Desriaux et reconnu que pour les blés et seigles et marseiche sont entièrement perdus.
4/ Sur les terres de la métairie du Grand Pont exploitée par Charles Gerbault collon dudit sieur Desriaux à deux héraux et a reconnu que tous les blés et seigles et marseiche sont entièrement perdus excepté une pièce de terre d'environ dix huit bosselées dans laquelle il peut rester un tiers.
5/ Sur les terres de la métairie du Petit Pont exploitée à deux héraux et par Jean Fauguet collon du sieur Desriaux que nous avons trouvé le seigle et marseiche au tiers grêlé.
6/ Sur les terres de la métairie du Grand Chézeau exploitée à deux héraux par Jean Broux situé paroisse d'Arton dépendante de ladite seigneurie de Beauregard où nous avons trouvé le tout en seigle et marseiche entièrement perdu.
7/ Sur les terres de la location de la Tuilerie occupée par Louis Coursault et reconnu que le froment et seigle entièrement perdu.
8/ Sur les terres de la location du Plessis occupée par Martin Aufrère et reconnu que le seigle et marseiche en sont entièrement perdu.
Toutes les pailles des domaines et locatures en dessus énoncées excepté celle d'avoine sont hors d'état de servir pour la nourriture des bestiaux et attendu qu'il ne reste presque très peu et qu'ils sont hachés par la gresle.
Quant au foin dépendant de la ferme du château de Beauregard et desdits domaines nous en avons trouvé peu détruit aux deux tiers par la gresle et le surplus de très mauvaise qualité.
Les bois dépendant de la dite seigneurie de Beauregard qui promettaient beaucoup de gland sont presque totalement perdu".
( à Suivre )
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