Archives du blog

vendredi 17 février 2017

A propos de la Motte-Chaillou


Si l'on parlait de La Motte-Chaillou


 

Première causerie....


Ce mercredi, l'Atelier Histoire de Velles organisait sa première causerie de 18h à 20h à la médiathèque de Velles.

Une dizaine de personnes participaient à cet échange qui a eu pour but de présenter les différents thèmes de recherche de l'atelier et de partager de nombreux documents. 


1/ La Population et les Métiers

2/ Les Etangs

3/ Vauzelles et les Saints Simoniens

4/ Beauregard, Le Plessis et la Ruralité.

5/ L'école Création et Histoire

6/ Les Drapeaux des Conscrits

7/ La Forêt de Châteauroux : l'organisation avant    1762 et après. "Le peuple de la forêt".

8/ L'Eglise (ancienne et nouvelle)

9/ Les jours de fêtes à Velles.



Retrouvez l'article de la NR

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Communes/Velles/n/Contenus/Articles/2017/02/15/L-envolee-de-l-Atelier-histoire-3003612 

 

 

mardi 7 février 2017

A l'époque de la batteuse



LA BATTEUSE à BOISE

Très beau témoignage de l'activité agricole de l'époque.

                                                           collection Gilles Guillaume


Aidez nous à identifier les personnages de cette photo......

 
 

samedi 4 février 2017

Enquête sur un tirage de Prosper BEAUX




Des Fusils à l'Ecole....

                                             collection Famille Tourat


Cette très belle photo, certes en l'état, a été confiée à l'Atelier Histoire de Velles pour analyse et enquête....
Elle provient de la collection de Michel Tourat et a été trouvée dans les archives d'Abel Tourat né à Velles en 1905. Il est probable qu'il soit sur la photo.

Ce qui frappe sur ce tirage c'est le fait que deux enfants portent des fusils. 
En réalité, après investigation, on note que c'est le 20 octobre 1881 que Jules Ferry signale aux Préfets qu'un crédit de 1.000.000 F vient d'être ouvert au budget du Ministère de la Guerre en vue de la fabrication de fusils destinés à l'enseignement du tir. 
Toutes les écoles publiques en sont pourvues.
Les élèves âgés de plus de 11 ans pourront seuls être exercés au maniement de l'arme. Il est bien évident que le fusil d'exercice ne doit pas être susceptible de recevoir une cartouche; il doit néanmoins se rapprocher autant que possible du modèle en usage dans l'armée.

Le premier bataillon scolaire sera créé le 14 novembre 1882 à Tarbes. Il fallait un effectif d'au moins 200 élèves pour former un bataillon scolaire.

A partir de 1890, les critiques se font de plus en plus virulentes de la part du corps enseignant. Cette activité cessera en 1893.

On peut penser que les fusils visibles sur la photo datent de cette époque.

Le tirage est signé Prosper BEAUX  Photographe ambulant puis sédentaire.
Prosper Désiré Lazare Beaux est né à Paris en 1845. En 1866, 
il est employé par Eusèbe Lemonnier, photographe de passage à Tours (Indre et Loire). L'année suivante, il se marie à Châteauroux (Indre) où il est photographe, sans doute ambulant.
en 1876, il est photographe rue Saint Jean à Bayeux (Calvados). En décembre 1878, il est condamné par le tribunal de Bayeux pour coups, port d'armes prohibées et menaces de mort. 
Il a aussi exercé au Lude (Sarthe) mais surtout à Mehun-sur-Yèvre (Cher) où sa présence est attestée en 1891 et mars 1899.
                                                  éléments collectés par Robert Pasquiet 





 

jeudi 2 février 2017

Les "CADOU" des Charbonniers....

L'Histoire des CADOU

Les recherches généalogiques menées par Séverine, membre de l'Atelier Histoire de Velles, permettent de lier l'origine de plusieurs familles de Velles ( DUPONT, FRADET, AMBLARD, GORGEON, JARRAUD, CHAMBORD,BLANCHET) à la famille CADOU dont les origines sont localisées aux alentours de Château-la-Vallière (37) vers 1590.

Il s'agissait à l'époque de charbonniers et voituriers de forges, métiers qui n'existaient pas encore dans le Berry.

Ce n'est qu'à partir de 1667 et jusqu'en 1876 que ceux ci vont apparaitre en particulier sur la commune d'Ardentes, aux loges de Dressais.

La famille CADOU va migrer au rythme des besoins des forges dans une logique de nomadisme qui les mènera dans les départements suivants : 37-86-87-24-23-03-18-36.

Ces familles vivaient le plus souvent en lisière de forêt dans des conditions rustiques et parfois en marge de la société.

On trouve parmi les descendants, des tueurs de loup, une guillotinée et un bagnard .......autant de personnages qui méritent un approfondissement des recherches.

Plusieurs ouvrages évoquent cette famille et les métiers exercés:
Le peuple de la forêt par Sébastien Jahan avec Emmanuel Dion.
La fin des loups en Bas Berry par Daniel Bernard.
Histoires singulières dans le Berry d'hier par Philippe Decrest.



 

articles les plus consultés