Archives du blog

dimanche 1 février 2015

1854. Le chemin de fer transversal dans l'Indre. Chapitre 22.

La création en 2013 du spectacle historique nocturne : « Mademoiselle de La Motte- l'Insoumise », par la troupe Festi'Velles, dont le scénario se déroule en 1589, au sein d'une illustre famille aristocratique du village, les « de Boisé de Courcenay », a suscité un intérêt pour la connaissance et la promotion du patrimoine historique et culturel de Velles.

L'ouverture de l'« Atelier Histoire » répond à cette demande. L'objectif est d'animer quotidiennement ce blog par la publication d'articles dont la lecture permet la découverte d'un passé enfoui du village.

La consultation à travers Gallica, du compte rendu des travaux de la « Société du Département de l'Indre à Paris » pour l'exercice 1854-1855, nous permet de prendre connaissance de plusieurs communications. Celle traitant du chemin de fer transversal dans l'Indre, a retenu notre attention. O9n peut y lire ceci :

"Rapport adressé au Préfet de l'Indre par la Société d'agriculture de Châteauroux.

Les commissaires étaient MM. de Brettes, Grillon des Chapelles, Testaud, Marchain, Masquelier et Muret de Bort. M. Muret de Bort, Président de la Société, a été chargé du rapport. 

On y fait d'abord remarquer que les chemins de fer servant à convoyer les boeufs, les moutons, les menues denrées, les grains, le guano, la marne, le bois, la pierre, la houille, sont devenus un instrument agricole de premier ordre.

Que, d'après cela la Société d'agriculture sans sortir de ses attributions, peut s'occuper d'un chemin nouveau qui traverserait le département de l'Indre, mettre en garde l'opinion publique contre tout tracé défectueux qui en compromettrait le succès et rechercher quel serait le plus fructueux pour une compagnie.

Tous les tracés qui sont en présence partent de Montluçon pour en tirer de la houille et ce combustible est en effet, une nécessité de plus en plus grande et urgente dans notre département.

Pour trouver des consommateurs, il faut évidemment se diriger des usines sur les centres de population. Il faut de plus que la construction du chemin soit facile, car les revenus sont bornés et il n'y a pas à espérer de subvention de l'Etat.

Au lieu donc du tracé de la compagnie David, qui, arrivé à La Châtre, se dirige sur Poitiers par Argenton et Le Blanc, on préfèrerait un tracé qui de La Châtre viendrait à Châteauroux par la vallée de l'Indre et de Châteauroux se porterait par les vallées de la Claise et de la Creuse jusqu'à Port-de-Piles, ou bien encore, descendrait par la vallée de l'Indre jusqu'à Tours, par Buzançais, Chatillon et Loches."

                                                                                ( à suivre )

 
Retrouvez la liste complète des articles publiés sur le blog, par date, par thème : « Bibliothèque du Blog » dans la rubrique « liens » en haut à droite.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

articles les plus consultés