L'Atelier
histoire de Festi'Velles a pour objectif de faire partager le riche
patrimoine du Village, en publiant régulièrement sur ce blog des
articles puisés dans les différentes archives locales et
départementales.
Les
sujets abordés sont variés et permettent de mieux comprendre la vie
locale au cours des siècles.
La consultation des
archives départementales est toujours riche de surprises. La
dernière trouvaille est un mémoire de maitrise, réalisé par une
étudiante de l'université Paris-1, Monique Labaye.
Il traite, pour notre plus
grand plaisir, de la Seigneurie de Beauregard au dix huitième
siècle.
A l'image d'un précédent
mémoire sur la population de Velles à la fin du dix septième
siècle, nous publions ces travaux sous forme de feuilleton. Ce chapitre 28 poursuit l'étude des charges de la Ferme Générale. On peut y lire ceci :
"De cet ensemble d'exemples, un trait permanent se dégage : la pérennité d'une certaine médiocrité dans l'entretien de la terre et de ses produits, que l'on reporte d'une ferme générale à l'autre.
L'amélioration qualitative du fond n'apparait que de manière épisodique et de manière plus précise que tardivement.
Le souci majeur du preneur et surtout du bailleur reflète la recherche de la rentabilité et d'un profit même restreint, à moindre frais d'investissement.
Seules les clauses des baux de 1756 et 1784 signalent un intérêt, du bailleur et du preneur, porté à l'amélioration du fond :
"Ledit seigneur s'oblige expressément d'employer chaque année la somme de quatre cents livres, en grosses réparations et améliorations ; en cas qu'il n'y ait pas de réparations à faire, et outre les cas fortuits, desquels ledit seigneur bailleur demeurera seul déchargé". (Bail de 1756).
"Madite Dame de Courcenay s'oblige de lui tenir compte de la moitié des journées de pionnier qu'il jugera à propos d'employer à l'amélioration des dépendances des lieux compris audit bail, jusqu'à la concurrence cependant de la somme de cent livres, pour la portion d'icelle Dame, par chacune année, en justifiant pour le preneur des quittances des ouvriers" (Bail de 1784).
Mais les clauses de chaque bail soulignent leur insuffisance interne : si le bail de 1756 semble plus attentif à l'entretien, assuré par une somme fixe, supérieure à celle de 1784, le versement n'en paraît être motivé que dans le cas précis où la responsabilité du bailleur elle même n'est pas engagée et dans des cas extrêmes.
Quant au bail de 1784, la participation du propriétaire et du bailleur n'atteint que la moitié de celle engagée en 1756, tout en étant placée dans une perspective et une continuité que la bail antérieur n'envisageait pas".
( à suivre )
L'amélioration qualitative du fond n'apparait que de manière épisodique et de manière plus précise que tardivement.
Le souci majeur du preneur et surtout du bailleur reflète la recherche de la rentabilité et d'un profit même restreint, à moindre frais d'investissement.
Seules les clauses des baux de 1756 et 1784 signalent un intérêt, du bailleur et du preneur, porté à l'amélioration du fond :
"Ledit seigneur s'oblige expressément d'employer chaque année la somme de quatre cents livres, en grosses réparations et améliorations ; en cas qu'il n'y ait pas de réparations à faire, et outre les cas fortuits, desquels ledit seigneur bailleur demeurera seul déchargé". (Bail de 1756).
"Madite Dame de Courcenay s'oblige de lui tenir compte de la moitié des journées de pionnier qu'il jugera à propos d'employer à l'amélioration des dépendances des lieux compris audit bail, jusqu'à la concurrence cependant de la somme de cent livres, pour la portion d'icelle Dame, par chacune année, en justifiant pour le preneur des quittances des ouvriers" (Bail de 1784).
Mais les clauses de chaque bail soulignent leur insuffisance interne : si le bail de 1756 semble plus attentif à l'entretien, assuré par une somme fixe, supérieure à celle de 1784, le versement n'en paraît être motivé que dans le cas précis où la responsabilité du bailleur elle même n'est pas engagée et dans des cas extrêmes.
Quant au bail de 1784, la participation du propriétaire et du bailleur n'atteint que la moitié de celle engagée en 1756, tout en étant placée dans une perspective et une continuité que la bail antérieur n'envisageait pas".
( à suivre )
Retrouvez
la liste complète des articles publiés sur le blog, par date, par
thème : « Bibliothèque du Blog » dans la
rubrique « liens » en haut à droite.
L'atelier
se réunit les jeudi soir de 18h30 à 20h, à la médiathèque de
Velles, hors vacances scolaires.
La
feuille de route 2015, prévoit la réalisation d'une exposition sur
la Guerre 14-18.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire