Archives du blog

jeudi 25 septembre 2014

La Seigneurie de Beauregard au 18 ième. Chapitre 8.

La création en 2013 du spectacle historique nocturne : « Mademoiselle de La Motte- l'Insoumise », par la troupe Festi'Velles, dont le scénario se déroule en 1589, au sein d'une illustre famille aristocratique du village, les « de Boisé de Courcenay », a suscité un intérêt pour la connaissance et la promotion du patrimoine historique et culturel de Velles.

L'ouverture de l'« Atelier Histoire » répond à cette demande. L'objectif est d'animer quotidiennement ce blog par la publication d'articles dont la lecture permet la découverte d'un passé enfoui du village.

 
La consultation des archives départementales est toujours riche de surprises. La dernière trouvaille est un mémoire de maitrise, réalisé par une étudiante de l'université Paris-1, Monique Labaye.

Il traite, pour notre plus grand plaisir, de la Seigneurerie de Beauregard au dix huitième siècle.

A l'image d'un précédent mémoire sur la population de Velles à la fin du dix septième siècle, nous publions ces travaux sous forme de feuilleton.

Le chapitre 8 traite du capital forestier. On peut y lire ceci :

"Le capital forestier de la Seigneurie de Beauregard atteint 576 hectares, soit à titre de comparaison avec l'ensemble des terres labourées, un pourcentage de 75%.

La propriété et l'exploitation de ce capital forestier relèvent entièrement du Seigneur de Beauregard.

Les clauses des différents baux excluent soigneusement de chaque unité d'exploitation affermée, la portion de bois,taillis,futaies qui en dépend.

Les droits de paisson, de glandée sont autorisés après demande faite au Seigneur et dans la mesure où les portions de bois ne sont pas en temps de coupe : dans le bail de 1756 : "Sera permis au preneur de faire pacager ses bestiaux dans tout l'espace desdites terres et seigneuries même les bois d'icelles hors les temps de coupe et en se conformant aux ordonnances des Eaux et Forêts".

 Les papiers relatifs aux coupes et aux ventes de bois sont rares. Mais une vente de bois, faite par Monsieur de Courcenay au Sieur Moulin et à ses associés pour 5.700 livres est attestée en 1768.

Ce document bien qu'isolé, confirme ce que l'importance quantitative du bois au sein des terres relevant de Beauregard laissait présager. 

Importance quantitative  donc et surtout qualitative si l'on établit une comparaison entre le produit de cette vente et le produit de la ferme générale qui atteint lorsqu'il est conclu en 1769 : 7.500 livres.

L'importance du revenu assuré par la vente des coupes de bois, est également soulignée par le soin pris pour éviter tout abus d'exploitation du capital forestier.

De tels abus sont en effet constatés lors de l'automne 1771 alors qu'ils ont été commis par les associés chargés de la mise en coupe d'une parcelle."

 
Retrouvez la liste complète des articles publiés sur le blog, par date, par thème : « Bibliothèque du Blog » dans la rubrique « liens » en haut à droite.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

articles les plus consultés