La
création en 2013 du spectacle historique nocturne :
« Mademoiselle de La Motte- l'Insoumise », par la troupe
Festi'Velles, dont le scénario se déroule en 1589, au sein d'une
illustre famille aristocratique du village, les « de Boisé de
Courcenay », a suscité un intérêt pour la connaissance et la
promotion du patrimoine historique et culturel de Velles.
L'ouverture
de l'« Atelier Histoire » répond à cette demande.
L'objectif est d'animer quotidiennement ce blog par la publication
d'articles dont la lecture permet la découverte d'un passé enfoui
du village.
La consultation des
archives départementales est toujours riche de surprises. La
dernière trouvaille est un mémoire de maitrise, réalisé par une
étudiante de l'université Paris-1, Monique Labaye.
Il traite, pour notre plus
grand plaisir, de la Seigneurie de Beauregard au dix huitième
siècle.
A l'image d'un précédent
mémoire sur la population de Velles à la fin du dix septième
siècle, nous publions ces travaux sous forme de feuilleton.
Dans ce chapitre 9, l'auteur aborde la ressources des étangs. On peut y lire ceci :
"En ce qui concerne le second type d'activité para-agricole, lié à la mise en valeur des étangs, nous nous référons aux dénombrements de ceux-ci rencontrés dans les baux de ferme générale de 1756 et 1784.
Ce sont quinze étangs qui sont énumérés dans le bail de ferme générale de 1756.
Pour compléter ce résultat, il faut recourir à un autre type de document : le cadastre de 1833.
En effet, il nous permet de mesurer l'espace relatif occupé par les étangs. Pour chacun d'entre eux, la superficie oscille entre huit hectares, cinq hectares et surtout deux à cinq hectares pour la plus grande partie.
Le nombre, la permanence, les clauses précises et relatives à l'entretien des étangs, indiquent qu'on a vu, et là en toute conformité avec la nature imperméable et médiocre du sol, dans leur mise en valeur, le moyen d'obtenir un revenu facile dont la complémentarité n'était pas à négliger.
L'exploitation des étangs, tout comme celle du capital forestier reste entièrement dans les mains du Seigneur ou passe dans celles du fermier général ( ce qui ne se vérifie pas dans ce cas, pour l'exploitation de la forêt).
Les baux de ferme générale et surtout les clauses des sous-baux, excluent du fermage de toute unité d'exploitation, les étangs qui y seraient compris."
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