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mardi 21 octobre 2014

La Seigneurie de Beauregard au 18 ième siècle chapitre 15

La création en 2013 du spectacle historique nocturne : « Mademoiselle de La Motte- l'Insoumise », par la troupe Festi'Velles, dont le scénario se déroule en 1589, au sein d'une illustre famille aristocratique du village, les « de Boisé de Courcenay », a suscité un intérêt pour la connaissance et la promotion du patrimoine historique et culturel de Velles.

L'ouverture de l'« Atelier Histoire » répond à cette demande. L'objectif est d'animer quotidiennement ce blog par la publication d'articles dont la lecture permet la découverte d'un passé enfoui du village.

La consultation des archives départementales est toujours riche de surprises. La dernière trouvaille est un mémoire de maitrise, réalisé par une étudiante de l'université Paris-1, Monique Labaye.

Il traite, pour notre plus grand plaisir, de la Seigneurie de Beauregard au dix huitième siècle.

A l'image d'un précédent mémoire sur la population de Velles à la fin du dix septième siècle, nous publions ces travaux sous forme de feuilleton.

Dans ce chapitre 15, l'étudiante achève de nous présenter les droits de la Seigneurie. On peut y lire ceci :

"Si le terme Seigneurie se double de droits attachés à des degrés divers de propriété du sol, il s'accompagne également de prérogatives liées à des contraintes extra-économiques qui sont des droits de monopoles sur les instruments de la vie rurale : les banalités.

Dans le cas précis de la Seigneurie de Beauregard, les banalités sont le fait du moulin de Blezet.

Le droit de monopole qui pèse sur ce moulin apparaît à un niveau second, dans la mesure où il se trouve joint à une unité d'exploitation faisant l'objet d'une mise en faire-valoir indirecte.

C'est l'obligation faite aux preneurs des diverses unités d'exploitation relevant de la Seigneurie de Beauregard, de moudre leur grain au moulin de Blezet qui révèle indirectement le droit de monopole qui s'attache à ce dernier. Le bail à terme de la métairie des Pornets, par exemple, conclu le 18 juin 1787, précise :

"Les preneurs ne pourront faire moudre les blés de toutes espèces destinés à la nourriture des personnes qui occuperont et feront valoir la métairie qu'au moulin de Blezai" 


La clause relative à cette contrainte n'apparait que dans les baux de la période précédent la révolution. Cette mesure fait partie d'un ensemble de baux dont les articles se font plus précis, plus pointilleux, et qui témoignent semble-t-il, d'un certain type de réaction dite féodale.

                                                                                                            ( à suivre ) 

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