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mercredi 17 décembre 2014

La Seigneurie de Beauregard au 18 ième siècle Chapitre 22.

La création en 2013 du spectacle historique nocturne : « Mademoiselle de La Motte- l'Insoumise », par la troupe Festi'Velles, dont le scénario se déroule en 1589, au sein d'une illustre famille aristocratique du village, les « de Boisé de Courcenay », a suscité un intérêt pour la connaissance et la promotion du patrimoine historique et culturel de Velles.

L'ouverture de l'« Atelier Histoire » répond à cette demande. L'objectif est d'animer quotidiennement ce blog par la publication d'articles dont la lecture permet la découverte d'un passé enfoui du village.

La consultation des archives départementales est toujours riche de surprises. La dernière trouvaille est un mémoire de maitrise, réalisé par une étudiante de l'université Paris-1, Monique Labaye.

Il traite, pour notre plus grand plaisir, de la Seigneurie de Beauregard au dix huitième siècle.

A l'image d'un précédent mémoire sur la population de Velles à la fin du dix septième siècle, nous publions ces travaux sous forme de feuilleton. Ce chapitre 22 poursuit l'étude de la "ferme générale", on peut y lire ceci :

"Les biens affermés comprennent la remise, par le bailleur au preneur, d'un fond propre aux activités économiques de chaque unité d'exploitation : un fond de semences en froment, marseiche, avoine, seigle, ainsi qu'un fond de cheptel.

Mais au sujet de cette dernière partie de la remise de fond du bailleur, il convient de passer à l'apport du fermier général lui-même.

Il s'agit à travers ces deux éléments, de la prise en charge presque totale de la mise en valeur de chaque unité d'exploitation par le fermier général.

Le bailleur, par la transaction financière opérée sur la semence et le cheptel, abandonne toute la part active qu'il pourrait occuper au sein de cette mise en valeur pour se transformer en rentier du sol.

En effet, lors de la conclusion de la ferme générale, il y a évaluation du total des grains ensemencés ou stockés dans les greniers ainsi qu'une estimation de leur valeur.

La ferme générale sous cet aspect se transforme pour le bailleur en une vente pure et simple des semences au preneur. A charge pour ce dernier de faire produire dans l'intervalle du bail ses grains et d'en laisser pareille quantité et espèce à l'échéance des neuf années.

La même opération se répète sur le cheptel dont le fond constitue, mais seulement à un degré partiel, l'objet d'une vente du bailleur au preneur par la quote-part que verse ce dernier.

La conclusion de la ferme générale devient pour le Seigneur l'occasion  de réaliser, semble t il , une bonne affaire."

                                                                                 ( A suivre )

 
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