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samedi 6 décembre 2014

1854. Le Chemin de Fer Transversal dans l'Indre. Chapitre 7

La création en 2013 du spectacle historique nocturne : « Mademoiselle de La Motte- l'Insoumise », par la troupe Festi'Velles, dont le scénario se déroule en 1589, au sein d'une illustre famille aristocratique du village, les « de Boisé de Courcenay », a suscité un intérêt pour la connaissance et la promotion du patrimoine historique et culturel de Velles.

L'ouverture de l'« Atelier Histoire » répond à cette demande. L'objectif est d'animer quotidiennement ce blog par la publication d'articles dont la lecture permet la découverte d'un passé enfoui du village.

La consultation à travers Gallica, du compte rendu des travaux de la « Société du Département de l'Indre à Paris » pour l'exercice 1854-1855, nous permet de prendre connaissance de plusieurs communications. Celle relative au chemin de fer transversal dans l'Indre a particulièrement retenu notre attention. On peut y lire ceci :

"A la suite de cet exposé, M. Maurenq présente deux observations. Il désirerait, d'une part que le tracé s'approchât le plus possible de la ville du Blanc, ce qui serait autant dans l'intérêt de la compagnie que dans celui de la localité, et d'une autre part, qu'il pût se raccorder à Argenton avec la ligne Vierzon à Limoges.

M. Flechet lui donne l'assurance qu'on pourra satisfaire à ses deux demandes.

M. Léon Mauduit n'a pas à faire d'objection sur les détails du tracé de M. David, mais sur l'ensemble du projet. Dans son opinion, ses auteurs ne se sont pas assez rendu compte de l'établissement de la compagnie d'Orléans qui n'a, pour s'assurer le transit de l'océan à Genève (par Nantes, Angers, Tours, Bourges, Nevers, Moulins et Lyon), qu'un espace de 60 kilomètres à combler, de Tours à Vierzon.

Cette compagnie, si puissante en capitaux et en intelligence, se hâtera de faire disparaitre cette lacune, d'autant mieux qu'il en résulterait une facilité pour ses communications avec les réseaux breton et normand.

De même que par de nouveaux raccordements, elle en établirait avec Besançon, Bâle, les provinces rhénanes et la confédération germanique.

D'après cela, peut-on supposer que des actionnaires prudents souscrivent pour la confection d'un chemin de fer de Poitiers à Montluçon ?

Un obstacle plus grand encore selon lui, est ce qui vient de se passer dans l'assemblée générale des actionnaires du Grand-Central : on leur a demandé l'autorisation d'acquérir le chemin de Moulins à Montluçon pour le diriger sur Poitiers, par la Souterraine et Montmorillon, autorisation qui, de même qu'un prolongement de Limoges à Tarbes, leur a été, dit-on, accordée.


                                                                                             (A suivre)



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