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jeudi 28 août 2014

1906-1907 Velles à la Belle époque Chapitre 16

La création en 2013 du spectacle historique nocturne : « Mademoiselle de La Motte- l'Insoumise », par la troupe Festi'Velles, dont le scénario se déroule en 1589, au sein d'une illustre famille aristocratique du village, les « de Boisé de Courcenay », a suscité un intérêt pour la connaissance et la promotion du patrimoine historique et culturel de Velles.

L'ouverture de l'« Atelier Histoire » répond à cette demande. L'objectif est d'animer quotidiennement ce blog par la publication d'articles dont la lecture permet la découverte d'un passé enfoui du village.

L'analyse de la population de Velles montre que son apogée fut atteinte en 1906. Velles vivait alors sa « Belle Epoque ». L'une des façons d'appréhender l'état d'esprit et le contexte de l'époque est de plonger dans l' « Almanach Pratique illustré du Petit Parisien ».

Nous avons la chance de disposer d'un exemplaire de 1907 dont la présentation rappelle tous les évènements de l'année précédente, à savoir 1906. Ce document fourmille d'informations de toute nature qui étaient celles dont disposaient les habitants de Velles à l'époque.

Nous allons les restituer au fil d'articles, en replaçant Velles, dans le contexte historique national et mondial. Une façon de se mettre dans la peau d'un Vellois de l'époque.

Aujourd'hui dans ce chapitre 16 découvrons la rubrique "On peut fabriquer soi- même"


Le cirage imperméable

Pour faire du cirage imperméable, on fait fondre ensemble 120 grammes de suif, 60 grammes de graisse de porc, 30 grammes de térébenthine, 30 grammes de cire jaune, 30 grammes d'huile d'olive.

Quand ce mélange est froid, on en prend une partie pour enduire la chaussure qu'on laisse ensuite sécher à l'ombre pendant plusieurs heures sans y toucher.

Avec un chiffon de laine, on frotte le cuir légèrement et on lui donne ainsi un lustre magnifique.


La cire à cacheter

On peut également fabriquer chez soi et à très peu de frais de la cire à cacheter. Pour cela, on prend un poids égal de gomme laque, de térébenthine pure et de vermillon ou bien encore de cinabre.

On fait fondre le tout sur un petit feu en remuant le mélange avec précaution. Quand il est refroidi et en pâte, on le roule en bâtons sur une plaque de marbre ou de cuivre, bien polie et légèrement chauffée.

Pour la cire noire, on remplace le vermillon ou cinabre par du noir d'imprimerie.


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