La Seigneurie de Beauregard au 18ième siècle. Chapitre 40

L'Atelier histoire de Festi'Velles a pour objectif de faire partager le riche patrimoine du Village, en publiant régulièrement sur ce blog des articles puisés dans les différentes archives locales et départementales.

Les sujets abordés sont variés et permettent de mieux comprendre la vie locale au cours des siècles.

 

La consultation des archives départementales est toujours riche de surprises. La dernière trouvaille est un mémoire de maitrise, réalisé par une étudiante de l'université Paris-1, Monique Labaye.

Il traite, pour notre plus grand plaisir, de la Seigneurie de Beauregard au dix huitième siècle.

A l'image d'un précédent mémoire sur la population de Velles à la fin du dix septième siècle, nous publions ces travaux sous forme de feuilleton. Ce chapitre 40 traite toujours des charges de la Ferme Générale. On peut y lire ceci :

"Il ne s'agit pas seulement de droits entièrement attachés à un passé féodal. La clause concernant le produit des étangs réservé au bailleur est de nature complexe : à coté de la part fixe de cent cinquante livres de poisson, il est fait une place à une relation de type moderne entre bailleur et preneur par le biais d'une transaction opérée sur le surplus que le bailleur acquiert."

"Les charges qui pèsent sur le fermier général se traduisent par des services dont l'objet vise à la mise en valeur de la réserve (charrois de foin, transports des vendanges, journées de labour), à l'entretien des biens affermés (transport des matériaux de construction, réfection des clôtures), et à la fourniture de la matière première servant à la fabrication d'instruments agricoles."

"Dans l'observation  de ces diverses prescriptions, le fermier général apparait comme le garant d'une gestion intermédiaire et fait figure en quelque sorte de régisseur : à charge pour lui de répartir entre les colons des métairies et locatures les travaux, de fournir à ses dépens matériaux et attelage."

Les charges de la ferme générale ont une nature et une origine composites : liées aux biens affermés, inscrites dans un rapport de type féodal avec la relation de services entre réserves et tenures, en prise avec les ponctions opérées par le fisc, le clergé, l'apanage d'Artois."

"Leur paiement en nature : en céréales, ne nous permet guère d'apprécier leur véritable poids puisque nous ne possédons aucune estimation  globale des quantités de grains récoltés, et que nous ne connaissons pas le degré de rentabilité du sol."

                                                                                              ( à suivre )

 

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L'atelier se réunit les mercredi soir de 18h 30 à 20h00, dans le local de l' ancienne colonie.

La feuille de route 2015, prévoit la réalisation d'une exposition sur la Guerre 14-18.