La Seigneurie de Beauregard au 18 ième siècle. Chapitre 41

L'Atelier histoire de Festi'Velles a pour objectif de faire partager le riche patrimoine du Village, en publiant régulièrement sur ce blog des articles puisés dans les différentes archives locales et départementales.

Les sujets abordés sont variés et permettent de mieux comprendre la vie locale au cours des siècles.

 

La consultation des archives départementales est toujours riche de surprises. La dernière trouvaille est un mémoire de maitrise, réalisé par une étudiante de l'université Paris-1, Monique Labaye.

Il traite, pour notre plus grand plaisir, de la Seigneurie de Beauregard au dix huitième siècle.

A l'image d'un précédent mémoire sur la population de Velles à la fin du dix septième siècle, nous publions ces travaux sous forme de feuilleton. Dans ce chapitre 41, l'auteur poursuit l'étude des charges de la Ferme Générale, particulièrement sous l'angle des compensations, on peut y lire ceci :

" Face à ces prélèvements, la ferme générale se traduit par des compensations dont l'ampleur ne nous permet pas de cerner le profit qu'en tire le preneur.

Le fermier général afferme en même temps qu'un ensemble de terres, tous les droits qui y sont attachés : des dixmes dans leur sens le plus large, des rentes prélevées sur des particuliers, un ensemble de droits seigneuriaux fixes et casuels : droit de terrage, cens, lods et rentes.

A cet effet, chaque nouveau bail de ferme générale s'accompagne d'une remise du bailleur au preneur des censiers et chartriers. Mais, pour graduer le poids réel des droits que le fermier général fait siens en les percevant, nous ne disposons que de leur énumération.

Pour les dixmes, il nous est possible de constater dans l'absolu, leur croissance, à travers les dédommagements en espèces que perçoit le fermier général, en cas de reprise par le roi ou le comte d'Artois de la perception de la dixme.

Dans les baux de ferme générale de 1756, 1780,1784, le dédommagement est tour à tour estimé à trois cent vingt trois livres, cinq cents livres et quatre cent cinquante livres qui viennent en déduction du prix total de la ferme générale. Cette dixme permet de donner au fermier général des surplus commercialisables de toute nature.

Sont affermées dans le bail de ferme générale de 1770 "les dixmes de blés, lainage et charnage et toutes choses décimables jusqu'à la rivière de Bouzanne". Mais dans ce cas, il nous manque toujours l'apport de précisions chiffrées.

                                                                                           ( A suivre )

 

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L'atelier se réunit les mercredi soir de 18h 30 à 20h00, dans le local de l' ancienne colonie.

La feuille de route 2015, prévoit la réalisation d'une exposition sur la Guerre 14-18.