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lundi 17 août 2015

La Seigneurie de Beauregard au 18 ième sècle Chapitre 39.

L'Atelier histoire de Festi'Velles a pour objectif de faire partager le riche patrimoine du Village, en publiant régulièrement sur ce blog des articles puisés dans les différentes archives locales et départementales.

Les sujets abordés sont variés et permettent de mieux comprendre la vie locale au cours des siècles.
  
La consultation des archives départementales est toujours riche de surprises. La dernière trouvaille est un mémoire de maitrise, réalisé par une étudiante de l'université Paris-1, Monique Labaye.

Il traite, pour notre plus grand plaisir, de la Seigneurie de Beauregard au dix huitième siècle.

A l'image d'un précédent mémoire sur la population de Velles à la fin du dix septième siècle, nous publions ces travaux sous forme de feuilleton. Ce chapitre 39 poursuit l'analyse des charges de la "Ferme Générale".

"Ces ponctions sont destinées à l'alimentation du bailleur et de sa famille lors de leur séjour à Beauregard."

"Donnera ledit preneur annuellement à ma dite Dame de Courcenay, dans le temps de la pêche des sus-dits étangs, la quantité de cent cinquante livres de poisson....et où ma dite dame ne jugerait pas cette quantité suffisante pour la consommation de sa maison, elle aura la liberté, chaque année, au temps de la dite pêche d'en prendre telle autre quantité et de la qualité qu'elle jugera à propos, dont elle tiendra compte audit preneur à raison du prix qu'il aura vendu ledit poisson sur la chaussée. (Bail de ferme générale conclu en 1784 en faveur de Louis Geoffrion."

"....A cet effet (séjour du bailleur à Beauregard) lesdits sieurs et dame preneurs seront tenus de mettre dans les greniers et à part tous les ans six charois de foin de quatorze à quinze quintaux chacun, trois cents boisseaux d'avoine, cent boisseaux de marseiche mesure de Châteauroux" (Bail de ferme générale du 29 septembre 1770 conclu en faveur d'Alexis Travers Desriaux).

Il n'est guère possible de calculer le poids de ce droit, en particulier pour les céréales puisque nous ne disposons d'aucun chiffre de récolte. On peut cependant constater une certaine aggravation du prélèvement entre 1756 et 1770 : aggravation quantitative, mais également en valeur.

La charge prélevée en 1756 concerne cent boisseaux de froment et soixante boisseaux d'avoine montant à quatre vingt treize livres, à partir des évaluations par boisseau de céréales fournies dans le bail.

Or en 1770, cette même charge se trouve passée à six charrois de quatorze à quinze quintaux chacun, trois cents boisseaux d'avoine et cent boisseaux de marseiche, le tout atteignant la somme de deux cent quatre vingt seize livres (les estimations pour chaque céréale et le foin étant fournies par la Régie : un boisseau d'avoine : huit sols, un boisseau de marseiche : seize sols, un quintal de foin : une livre dix sols).

                                                                                          ( A suivre )


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L'atelier se réunit les mercredi soir de 18h 30 à 20h00, dans le local de l' ancienne colonie.

La feuille de route 2015, prévoit la réalisation d'une exposition sur la Guerre 14-18.






 

 

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