L'exploitation des archives est toujours une source d'étonnement, à travers de simples courriers nous pouvons déceler et mieux comprendre les modes de vie et en particulier la manière de se soigner....
Ce courrier rédigé par un habitant de Châteauroux le 16 septembre 1853, ne manque pas d'intérêt.
"Monsieur,
Je vous ai en effet vanté un remède contre la gale, il est composé d'huiles essentielles qui ont pour résultat la destruction de l'acarus.
En se servant d'essences connues de lavande, thym,romarin, un galeux peut se guérir pour une très petite somme (0,40 ou 0,60).
Je n'ai pas cru cependant devoir vous adresser ce médicament et voici pourquoi.
Dans notre pays on traite beaucoup d'affection de la peau du nom de gale et j'ai vu maintes fois appliquer au prurigo, le traitement de la gale. Dans ce cas, celui employé à l'hôpital Saint Louis contre l'acarus ne serait qu'irritant.
Veuillez donc bien vous assurer de la maladie, car s'il y avait le moindre doute, il y aurait un médicament peu dispendieux aussi, la pommade d'helmerich qui sûre contre la gale, agit très bien contre toutes ces affections qui la simulent.
Agréez Monsieur, l'expression de mes sentiments respectueux et dévoués."
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