MADEMOISELLE de LA MOTTE, une curieuse histoire du temps de la ligue en Berry, 1589;

Tel est le titre de l'ouvrage de Maxime ROUSSEAU, ancien curé de Velles, poète et écrivain reconnu. Le spectacle historique nocturne, monté par la troupe Festi'Velles, écrit et mis en scène par Marie Claude Foulatier, est une adaptation de cette œuvre.
Créé en 2013, une nouvelle édition sera présentée au public dans le cadre du FESTI'LUMIERE de VELLES 2014, les 4-5-6-7 juillet. "Mademoiselle de la Motte-l'Insoumise".

L'histoire se passe en 1589.
A la fin de l'année précédente, Henri III a fait assassiner le Duc de Guise, leader de la Ligue. Celle-ci est en rébellion contre le Roi et occupe Paris.

Henri III s'allie alors avec Henri de Navarre pour contrer la Ligue et reconquérir Paris.

1589 est une année charnière dans l'Histoire de France. En effet en quelques mois, elle voit le moine Jacques Clément, assassiner Henri III et le protestant Henri de Navarre, monter sur le trône de France sous le nom de Henri IV. Pour accéder au trône, il aura du se convertir au catholicisme.

VELLES est sur la ligne de front de cette Guerre de Religion, Henri de Navarre occupe Argenton sur Creuse et la Ligue conduite par Monsieur de La Châtre tient Déols.

C'est dans ce contexte historique mouvementé, qu'émerge l'histoire romanesque de Mademoiselle de La Motte- l'Insoumise.

Le château de Courcenay est le berceau d'une vieille famille aristocratique de Velles, les De Boisé.

René de Boisé est l'ainé de la fraterie. Depuis la mort des parents, c'est lui le chef de famille. récemment veuf, il habite avec ses deux jeunes orphelins, la forteresse familiale.

Sa plus jeune sœur, Louise , est mariée à Antoine de Saint Flovier, un châtelain de Touraine.

Sa cadette, Françoise, célibataire, vit sur les terres de Courcenay.

Cette dernière fait preuve d'un caractère bien trempé. Son père avait coutume de l'appeler "le capitaine". Quand sa plus jeune sœur jouait à la poupée, Françoise elle, s'adonnait à la pratique des armes.

Féministe avant l'heure, elle aura du mal à accepter le droit d'aînesse.

Sa volonté d'indépendance sera telle, qu'elle choisira de se faire appeler "Mademoiselle de La Motte" en référence à l'une de ses terres.

Cette tension familiale tournera au conflit, lorsque son frère ainé, René, rejoindra Monsieur de La Châtre aux cotés de la Ligue et perdra précipitamment la vie lors d'un accrochage avec les forces d'Henri III et d'Henri de Navarre.

Mademoiselle de La Motte pense alors trouver "son heure" et pouvoir prendre en charge le destin de son illustre famille.
Mais ce n'était pas le choix de son frère défunt, qui avait choisi avant son départ, son beau frère, Antoine de Saint Flovier, pour assurer la garde du château et des ses enfants.

Se sentant dépossédée, elle se laisse influencer par ses cousins Jean et Hardouin La Philippière.
Elle commandite l'agression de son beau frère et l'occupation du château dont on dit qu'il recèle un trésor en pièces d'or.

Cet acte finit de la déconsidérer dans le village et auprès des châtelains avoisinants.

Henri de Navarre, devenu Henri IV, donne l'ordre de libérer le château de Courcenay, des malandrins qui l'occupent et le pillent.

Après ce dénouement par la force, Mademoiselle de La Motte, sera prise de remords et cherchera le pardon des siens.
Il lui sera accordé dans un épanchement final, motivé par l'espérance des jeunes orphelins.